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tu connais lily rose depp ??
elle est trop bonne avec ses petits *****
et son petit *** de s.....
Par Rocco , le 28.11.2021
tu connais mireille mathieu ??
Par Anonyme, le 28.11.2021
pohlyadaye lyudyna
Par Anonyme, le 09.01.2021
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Date de création : 13.03.2011
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28.07.2025
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Lundi 25 avril 2019
Essai sur la langue arabe et l'Islam
français
L'arabe est une langue pour nous à la fois gutturale et mystérieuse, car en partie incompréhensible ou assez difficilement compréhensible. C'est une des langues les plus pragmatiques, les plus affirmatives qui soient..
C'est une langue d'affirmation, une langue aux forte intonations et aux sonorité abruptes et fortes, aux expressions rauques et graves L'arabe est une langue fortement impactante, qui d'un point de vue phonétique est assez invasive. C'est une langue assez brutale, mais particulièrement raffinée. Elle reprend à son compte quelques mots français.
On enseigne l'arabe comme on enseigne l'hébreu, qui sont deux langues sémites, mais très différentes l'une de l'autre. La terme « aryen » vient lui de la descendance de Noé. Mais les deux principales langues sémites sont l'arabe et l'hébreu.
L'arabe reprend des locutions françaises ou des termes de français restées intraduisibles en arabe.
Les plus grands philosophes, les plus grands mathématiciens, viennent à l'origine du monde arabe, qui reste très assujetti à une religion comme l'Islam. Maimonide a vécu dans le midi je crois. Averroës, Ben Ghozali, et bien d'autres ont représenté l'Islam aussi.
L'Islam est un détour, une déformation de la bible classique, et même une simplification à l'extrême de la bible, un autre interprétation des canons bibliques, vers une affirmation monothéiste sans limites. C'est aussi une religion très réformiste ou les interdits sont nombreux.
La langue arabe est très difficile à prononcer pour l'occidental. On peut traduire le français dans des dizaines de langues, mais l'arabe oral reste une des langues parlées les plus difficiles. Les traditions musulmanes nous sont aujourd'hui connues.
Le ramadan correspond pour nous au carême, qui ne dure qu'une semaine chez les chrétiens, et un mois pour les musulmans.
L'arabe représente une force motrice. Si l'on prend le cas du persan, il est tout de même assez proche de l'arabe, même si celui-ci s'écrit dans une seule langue, alors que l'arabe possède lui deux écritures comme pour l'hébreu ou certaines langues d'Asie, à savoir par exemple le mandarin, le chinois traditionnel ou simplifié, le Thai, le Khmer. Le grec possède aussi deux formes écrites comme le géorgien. L'arabe possède l'arabe stylistique, manuscrit, et le dialectal, lui oral.
La langue arabe représente surtout une puissance orale et pectorale. Il n'est pas aisé d'apprendre ou de comprendre l'écriture arabe sans se faire un peu aider. L'arabe oral est difficile aussi pour les occidentaux peu habitués à son expression.
Le principe d'une langue écrite comme l'arabe est un peu « in abstracto », ce sont des règles et des normes précises qui régissent l'écriture, ensuite on va tour à tour vers l'arabe classique ou dialectal.
On peut le constater à la lecture des textes du coran, qui introduit une concurrence sémite envers les autres religions monothéistes, l'arabe se base sur la proximité intellectuelle et soupèse un vide culturel. Les associateurs y sont condamnés, la liberté religieuse et de conscience est omniprésente. Allah y est omniscient, tout puissant et miséricordieux.
Si l'on ajoute l'Indonésie, une partie de l'Asie, les musulmans doivent être aujourd'hui plus d'un milliard.
L'épopée du prophète Mahomet est le principal vecteur du calendrier religieux musulman.
L'Egire, c'est à dire le départ pour la Mecque, correspond aux bases même et au lancement religieux du coran.
Le prophète connaissait des juifs et des chrétiens, en abolissant les symboles, les terre-cuites, les statues idolâtres, en dénonçant le matérialisme des anciennes religions de la bourgeoisie mecquoise, Mahomet devait créer la nouvelle religion anti-matérialiste, ou la liberté de conscience devait s'avérer prédominante.
Le coran et les sourates reprennent incessamment les mêmes leitmotivs, les mêmes messages, et le même style de discours.
Ce qui inquiète dans l'Islam aujourd'hui, c'est la notion de « Djihad », la notion de guerre Sainte, car l'Islam a été conçu par son fondateur comme une religion expansive et invasive. Les mécréants n'y sont pas très bien vus. Les hypocrites, les « Quorraïches », qui correspondent chez Jésus ( Issa pour les arabes ) aux pharisiens, encore moins.
Le terrorisme est une déviance inquiétante et dangereuse de l'islam, religion aux nombreux codes mais foncièrement anti-matérialiste, et c'est là la principale force, le principal vecteur d'idées de cette religion.
En vérité, en interdisant la consommation de porc, que l'on suspectait au moyen-âge de transmettre certaines maladies, comme le cancer, la peste, ou encore la lèpre, l'islam se posait déjà en champion de la salubrité publique. L'Islam a envisagé de grands moyens pour se développer. Le porc, c'est le diable.
C'est aussi ce qui a fait la puissance de son impact. Mahomet ralliait les mécréants à sa cause, convertissait les infidèles. L'expansion musulmane a toujours continué son chemin, non dénuée d'antisémitisme. Les croisades se sont heurtées à l'Islam.
Le christianisme est la religion des contradictions, son socle juridique est basé sur le débat contradictoire et la foi en dieu, l'Islam est une religion beaucoup plus compacte et envahissante, ou cette fois-ci c'est dieu seul qui détient la foi et détermine les lois par l'intercession de son prophète et seul représentant sur terre, Mahomet.
Jésus comme Judas connaissait très bien la religion juive, avec ses Bar Mitsvah, ses traditions, la Torah, les Midrash. C'est avec les apôtres qu'il a fondé peu à peu la religion chrétienne, dont le socle de base est bipolaire. Rappelons-le, c'est Jésus lui même qui devait par la suite mettre le pied à l'étrier à Judas et aux apôtres. Judas étant ici le principal théologien juif parmi les apôtres, tout au moins celui d'entre eux qui connaissait le mieux la religion juive.
La religion juive a toujours connu des dissidences internes, des appréhensions différentes de l'histoire et des enjeux vis à vis du monde arabe. Hors, il se trouve que le christianisme est né d'une relative discorde entre ses deux principaux instigateurs, Jésus ayant un peu mis Judas sur orbite.
L'Islam se base sur une autre temporalité et des normes beaucoup plus draconiennes pour le croyant.
Autant le christianisme correspond à un emprunt, une location à la base de la religion juive, autant l'Islam est une déformation de la bible au sens classique dans un but monothéiste.
Le christianisme est né de considérations messianiques. Jésus avait été annoncé dans la bible.
Le génie de christianisme suivra plus tard, surtout avec Pierre, le chef de l'église, mais aussi avec les écrits des apôtres, c'est un fait, mais son rejet massif par les laïcs laissera le champ libre à l'expansion musulmane. Paul cherchera à réformer l'église plus tard.
Un fait important, c'est le rejet des pharisiens ou des Quorraïches autant par Jésus que par Mahomet. « Race de vipères », disait jésus, dont l'antisémitisme naissant n'a rien à envier à Mahomet. Ces deux religions ont été fondées sur le rejet du judaïsme en grande partie, pour Jésus il s'agit un peu de s'émanciper du judaïsme. Pour Mahomet, les juifs restent des ennemis, quoique, pas toujours. Mais c'est un Satan comme un autre.
Leur seule différence est que Jésus dresse davantage de contradictions, en relation avec l'empire romain, et pas Mahomet, qui va par ailleurs apporter des règles très sémitiques ou parfois encore un peu adoucies à la nouvelle religion. Mahomet a su créer et mettre sur pied des normes religieuses très strictes, qui vont au delà de l'aumône et de la mendicité ( la Zakat ). Et surtout, il su privilégier la notion de paix entre les tribus et les peuples rassemblés autour de la même bannière musulmane. Au premier siècle, Jésus était parvenu à unifier les deux religions, à partir de Mahomet, une nouvelle religion vise plus haut encore.
Son voyage à Jérusalem sera l'occasion pour lui d'aller et de s'inscrire dans davantage d'unité avec le judaïsme et le christianisme, par ses références coraniques permanentes à Moïse et Jésus.
Continuant sont combat contre les idolâtres, Mahomet se place en champion de l'hégémonie musulmane et du panarabisme au moyen-âge, promettant à chaque fois un châtiment douloureux à ses adversaires.
Le coran possède nous l'avons dit une partie plus adoucie, dont le but est de rallier un maximum de gens à la cause islamique. La prise de la Mecque constitue du reste un pic dans la progression de l'Islam, la bourgeoisie mecquoise idolâtre tentera d'empêcher Mahomet de conquérir la Mecque, de détruire les idoles. Les « Quorraïches », les hypocrites, étant les principaux ennemis de Mahomet.
Il faut bien le dire aussi, le Coran opère une simplification extrême de la bible, comme Saint-Thomas avec les évangiles, notamment de l'ancien testament, faite à hauteur d'homme, dans le but d'atteindre un très large public de fidèles. Il s'émancipe en partie aussi de l'ancien testament, dont Jésus s'était déjà un peu émancipé, et même du nouveau.
Les sourates correspondre à ce que dieu fait descendre par l'intermédiaire de son prophète. Ce sont des écrits même du prophète. Ce qui est licite et illicite, interdit, y est mentionné et expliqué.
L'islam crée aussi comme des points de ralliement pour les tribus arabes, l'appel à la prière, la mois de jeûne, et surtout, la langue arabe est le principal vecteur de propagation de l'Islam.
Le croyant est encouragé, récompensé, le mécréant est honni et banni. L'Islam n'est pas entièrement dénué de manichéisme, c'est une religion d'affirmation comme l'est la langue arabe, qui se projette sur l'avenir.
L'islam, comme le judaïsme, consacre aussi la circoncision, le droit de chacun à disposer d'une religion, d'ailleurs l'Islam possède un semblant de volet juridique également. Malgré un antisémitisme il faut bien le dire permanent et exacerbé tout au long du Coran.
On peut dire que Mahomet a égalé, voire dépassé Jésus, par son modernisme. Jésus était déjà très moderne. Lui a cherché à éviter et contourner ses bourreaux. Alors que Mahomet a parfois sévèrement puni ses ennemis. Mahomet a également repris certaines idées de Jésus, comme la charité.
Le nouveau testament avait déjà supplanté l'ancien, peuplé de massacres antiques et parfois sanglants. Jésus a créé la religion de la paix, l'unification du judaïsme et de la nouvelle religion, que Mahomet va consacrer à son propre tour en s'en donnant encore plus les moyens appropriés. Notamment en faisant la guerre pour asseoir ses idées et neutraliser ses ennemis.
Il va même développer la notion de Djihad, guerre Sainte, dans un but à la fois de propagation et d'expansion religieuse. Le Coran fait aussi référence à Marie assez souvent, et tend à se rapprocher parfois quand même du christianisme.
C'est dire que Mahomet s'est donné les moyens de convaincre et de persuader, ce qui sont deux choses différentes au sein de christianisme. Il va même convertir les tribus païennes.
L'arabe reste la principale courroie de transmission de l'Islam, puisqu'à l'origine, dès le début, on essaie de en quelque sorte rallier les tribus arabes.
L'Islam développera plusieurs formes religieuses, dont le chiisme et le sunnisme qui sont les deux principaux dérivés parfois antagoniques de l'Islam. Le sunnisme reconnaît les trois premiers califes, et le chiisme lui, le quatrième, Ali, cousin et gendre de Mahomet, ainsi que 12 imams, chacun se disant l'héritier légal des idées du prophète. Le proche et le moyen-orient, une partie de l'Asie aussi, lui serviront de réceptacle. L'Afrique de Nord également. La mort du prophète va déboucher sur ce schisme religieux, et diviser en deux le camps musulman.
L'Islam provient aussi du moyen-âge arabe, il a réussi à capter, à captiver les populations, tout en freinant à son propre tour l'expansion chrétienne. C'est une religion qui s'appuie sur des idées force au demeurant simple.
Je dirais presque que l'Islam est au christianisme ce que le protestantisme est au catholicisme, une simplification plus moderne des écrits antiques. Ce qui frappe dans le coran, c'est la quantité de choses simples qui sont répétée tout au long du livre Saint. Il n'y a d'autre dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète. C'est lui qui a écrit le Coran et fait descendre sa parole sur terre. Et lui seul est le dépositaire des commandements de dieu.
Mahomet est en réalité un libéral, notamment lorsqu'il prend la défense des femmes et leur reconnaît leur qualité. Il se réfère souvent à Moïse. C'est le prophète qui a fait traverser la mer rouge au peuple juif, rompant déjà avant Jésus avec le caractère sanglant de l'ancien testament. Moïse a su anticiper sur tous les autres.
Ses successeurs continueront. Une partie de la pensée juive encore contemporaine cherche parfois à supplanter, à anticiper sur le monde arabe. De la même façon, dans le camps adverse, la haine des juifs et des pharisiens est constante. Elle est même caractéristique de Mahomet, même s'il a parfois recherché ou admis tout au moins un rapprochement avec les juifs, enfin certains juifs.
Le Coran grâce à lui est devenu un moule dans lequel s'est fondu le monde arabe. C'est cette dimension d'émancipation vis à vis des religions ultérieures qui lui a valu une expansion aussi fulgurante à partir du milieu des deux millénaires.
L'Islam a aussi connu un schisme, comme le christianisme. Nous sommes divisé entre réformistes et catholiques, eux entre chiites et sunnites.
Christian Diez Axnick.